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    Allongé, corps en cire dans la canicule, nuque dans l'herbe, je prends un bain de clarté face à moi. Et voici, sur la paroi bleue immaculée, les coutumières taches noires et grises qui rayent mon ciel depuis l'enfance. Depuis le temps où je fixais le soleil, longtemps, secrètement, à me brûler.
    Elles sont là, fidèles, stigmates de qui j'étais, de cette folie sans doute, domestiquée à présent. Elles seront encore là, dansant sur l'écran du mur que je fixerai, particules nocturnes, fourmis infatigables, jouant sur le dernier sourire qui me consolera de les quitter.