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    « Mirvel, aconte mun pèr, fut ville médite. Qunq temps, heul'soil vint pu dssu là, ne radia les genss, claira les arbes nonque. Rin ! C'tait grand jour beute tot' virait de noc. C'tait laube beute tot' de bscur and'froid. Els asters seu Mirvel cantaient des voix heud'glass. Els hums épeurés arcquaient dssou, san rin sachant. Al'meur l'vait sun mur de noc, tot' de beau, tot' de nar gercé d'asters. Même de feu qu'duns fesaient, que tassaient tant de boud'arbes, tant de feu ne clarait qu'seu deux marches. Heul'rest 'tait tot' de glass and'noc. Car l'meur montait dssou terr vec heud'gémissans, and'épeur glassait l'sang. Al'meur fesait de noc tote al'terr. C't'un temps que tomuche de vies pu d'beaut n'était. Heul'beaut'est dans l'rare. » Les changeurs méditaient. Il y eut donc un temps où l'humanité fut si nombreuse que la vie n'en eut plus de valeur. Et qu'on put se permettre de gaspiller les existences. Les anciens avaient été généreux de la mort des autres. « L'viet monde, c't'ainsi, de beauté, heud'vie, heud'mour, nonque. » Ils avaient la chance d'être nés dans un monde où la vie comptait.

     

    Cryptes (titre provisoire). Prochain roman à paraître chez Mnémos. En cours d'écriture. (va encore être facile à vendre, çui-là, tiens).