Très heureux de l'apparition du mot "poétique" pour qualifier mes "Nefs". Parce que j'ai essayé, justement, qu'elles le soient.
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P : Elle devinait les moments où il fallait me laisser seul.
E (chantant) :
Je la revois.
Sous la fenêtre, les courbes imbriquées
Les briques des os et des muscles
Sur ces arches, des salves de lumière
Ou des matins frêles
P : Oui.
E et P (ensemble mais mal accordés) :
Et ta main, ton œil
Dans ce simulacre
Épousaient cette route
Et ta main, ton œil
Délayaient une ombre sous le sein
Jetaient un éclat sur la hanche
P : Je faisais de beaux nus. Les beaux nus qui plaisaient à ma maman. C'était rassurant. Mais regarder l'horizon de sa vie en se disant qu'on ne fera que ça jusqu'à la mort : fatal, désespérant, je ne sais pas si les gens se rendent compte.