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    A vos postes ! Déambulation télévisuelle.
    EMI_602362.jpgEn ce moment, je n'écris plus, je ne lis plus. Je regarde des trucs débiles à la télé. Un téléfilm, hier soir. Je débarque dans cette série policière française, averti par Télérama qui l'a sanctionnée par un signe moins. Il y a belle lurette que je ne fais plus confiance à ce magazine pour juger de ce que j'aime ou pas. Je vois qu'il y a Lionnel Astier, ça suffit à mon bonheur. Je regarde donc. Je comprends au bout de dix minutes que le moins est un plafond dans la notation pour ce genre de daube. A part Le Bihan qui est arrivé dans ce métier sans avoir la moindre intention de l'honorer, tous les comédiens font au mieux pour donner corps à leurs personnages inconsistants et prononcer des dialogues mal écrits, (pas toujours d'ailleurs, comme si deux auteurs, un mauvais et un correct, s'étaient partagé le boulot) dans un scénario invraisemblable. C'est surtout là que ça pêche. Ho là là. Retournements et coups de théâtre qui font pousser des ricanements d'aise, pistes négligées, indices oubliés (« Mais enfin, ils vont le faire analyser ce putain de sang à l'arrière de la bagnole ? » Réponse : jamais. « Mais enfin, personne ne s'interroge sur le coup reçu en plein crâne par le flic (Lionnel Astier, deux répliques et illico à l'hosto) ? » Réponse : si, si, on arrive, holà, pas si vite, on a notre temps. C'est juste un collègue qui a failli se faire buter à coups de piolet, après tout. « Il vient de se réveiller, vous lui demandez pas s'il a vu son agresseur ? » Réponse : Jamais. « Les interrogatoires, vous les menez toujours dans les couloirs, au fond de la cambrousse, ou dans les cuisines chez les gens, sans jamais prendre de notes ? » Réponse : écoutez, laissez la police de ce téléfilm faire son travail, nous ne manquerons pas de vous faire part de...). La résolution de l'énigme provoque chez le spectateur une moue fataliste. La fin a ceci de bon qu'elle permet d'éteindre le poste et de se réapproprier instantanément le cerveau qui ne s'était de toute façon pas impliqué totalement. Je zappe sur les nombreuses chaînes du PAF. Je sais que, désormais, de nouvelles aventures m'attendent.