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    Comme d'autres, je remarque la timidité des réactions à gauche (ma gauche, dirais-je pour faire court) quand une bande attaque des policiers avec la volonté manifeste de les tuer, et de les tuer avec un surcroît de cruauté (et peut-être aussi une économie de moyens) : par le feu.
    J'ai moi-même eu des réticences à entreprendre d'écrire là-dessus. Non pas que la condamnation d'un tel acte soit discutable, mais qu'il nous est difficile (« nous » : voir première parenthèse) de ne pas équilibrer cette condamnation par une analyse sur les causes de cette tentative de meurtre. Or, en l'espèce, l'analyse paraît une excuse, une volonté de relativiser, et disqualifie aussitôt tout discours qui voudrait s'emparer de faits aussi effarants et ignobles pour en dégager des causes.
    C'est ce pénible constat qui inhibe la pensée et contraint les plus soucieux de tranquillité à abandonner la recherche de la compréhension des faits pour préférer s'indigner (dans le meilleur des cas) ou parfois hurler avec les loups. « Au meurtre ! » pour « Comment en est-on arrivé là ? »