Ce que le livre numérique change, c'est que le texte, désormais infiniment sollicité, lu, relu, exploité, fouillé, s'épuise. Le numérique va fatiguer le livre et, sans le tuer tout à fait, le laisser exsangue et sec. Et toutes les farandoles éphémères qui en seront l'ersatz, ne suffiront pas à le ranimer.
Mais après tout, ce n'est pas sûr.