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    Longtemps, chaque évocation du Viet-Cong a été pour moi étrangement imbriquée au souvenir de l’éclaircissement de l'expression « à foison ». Comment expliquer ce rapprochement ? J'ai le souvenir précis du moment où j'ai appris certains mots ou certaines expressions. Pour « à foison », j'étais chez ma grand-mère paternelle. Nous y faisions une halte après l'école, mon frère et moi. J'ai moins de dix ans, peut-être à peine neuf. Elle nous fournit en bandes-dessinées. C'était avant Strange, Marvel et consorts. Nous lisons alors les BD des éditions Monjournal, productions de qualité erratique pleines de Zembla, de Yulma, Akim et autres Blek le roc. Là, il s'agit de G.I. enfoncés dans la jungle dans laquelle se trouvent des 'Viets' "à foison". Ma grand-mère explique, tout en faisant le ménage : « ça veut dire qu'il y en a beaucoup ». Et oui.