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Mais au fait, c'est demain ?

J'ai peine à croire, tandis que je suis là, dans mon bureau, plongé dans les délices de l'écriture, que le monde continue sa roulade soule, que mes collègues travaillent, inconscients de ma chance, et que, bientôt, bon sang bientôt, il va me falloir retourner au turbin. Je n'arrive pas à y croire, tout simplement. Et même sur place, après le trajet frileux en car, après la veste posée sur le dossier de chaises et l'ordinateur allumé, je me demande si je vais finir par réaliser que le bon temps est fini. Je me demande.

Collant ce billet par avance dans mon interface, je vois -coïncidence- que la date est celle de la veille de la reprise. Quand vous lirez ce billet, je me préparerai à une nuit insomniaque, comme avant chaque retour au travail. Zut.

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