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livre

  • Réponse d'un éditeur

    Je vous l'avais promis.

    Ce même jour que l'on me rend mon ordinateur, blessé mais guéri, je reprends le clavier pour vous annoncer la grande nouvelle :

    C'est fait.

     

    Je serai édité à la fin de l'année ou début de l'an prochain. Plus d'infos quand les faits auront évolué vers une réalisation imminente.

  • Lecture du Voyage

    Le Voyage au bout de la nuit de Céline, sera lu en 24 heures, par plus de 80 volontaires, depuis ce samedi 18 heures, jusqu'à demain dimanche (18 heures, donc), à Saint-Haon le Châtel (Loire).

    Cela fait plusieurs années que Jean Mathieu et son équipe de bénévoles organisent cet événement, bien avant que la lecture à haute voix soit à la mode (Jean, tout gamin, lisait à haute voix au milieu des vaches qu'il gardait. Sa colossale culture littéraire s'est entièrement construite de cette manière : à haute voix).

    L'Astrée, Gargantua, Madame Bovary, le Rouge et le Noir... ont été lus dans ces conditions : en 24 heures, nuit comprise, les lecteurs se relayant pour venir à bout du texte. Et le texte, tout le texte, rien que le texte ! Pas de mise en scène théâtrale ou musicale, pas de mélange des genres. La lecture, seulement, l'intérêt concentré sur cette magie de l'écrit. L'hommage de la voix à la construction d'une pensée.

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    Quant au "Voyage...", pour la premère fois, est apparue une résistance. Certains lecteurs ont refusé de se compromettre à lire le texte d'un monstrueux antisémite notoire. L'interrogation est respectable. Mais je considère qu'il y a une erreur originelle dans cette réticence. C'est que lire "le voyage" ne signifie pas qu'on cautionne son auteur. Au contraire. Comment ça au contraire ?

    Lire "le voyage" c'est s'approprier, nous, qui sommes à l'opposé des haines, révoltés contre l'extrêmisme, nous qui aimons la paix, l'amour, la solidarité, la vie, l'Homme, c'est s'approprier disais-je, un texte qui parle de la condition humaine, lui extirper ce qu'il a à dire de notre société, et renvoyer Céline à ses malédictions, plus isolé que jamais. Parce que son livre ne lui appartient plus, parce que nous, qu'il aurait repoussés de son mépris, nous qu'il aurait vus comme des cloportes, nous lirons ce texte par amour de la littérature, par amour du genre humain.