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Jeunesse.

A l'époque (déjà révolue) où je travaillais, je produisais chaque mois pour l'organe de mon administration, un petit billet sur l'étymologie d'un mot, en relation avec le dossier du magazine. En voici un, parmi tant d'autres. Et voici un billet pour aujourd'hui. Non seulement je ne travaille plus mais je deviens feignant. Est-ce lié ?

La jeunesse, dès la formation du mot aux environs du XIIIème siècle, caractérisait, en dehors d'une personne qui ressort de cette période de la vie, ce qui est inhérent à son âge : une certaine étourderie, une irréflexion dans les actes, peut-être une naïveté, en tout cas une inexpérience. Ces notions demandent à être revues aujourd'hui. Les bouleversements technologiques, sociétaux, éthiques s'accélèrent de façon tellement exponentielle qu'il n'est plus avéré que l'expérience est du côté des personnes mûres. Au contraire. La jeunesse est peut-être la période de la vie qui, pour la première fois dans l'histoire des civilisations, est la plus adaptée à penser la société, à en avoir une vision intelligente. Par contre, un talent qui doit attendre un peu de temps pour s'épanouir : la force de l'expression, lui fait sûrement défaut pour communiquer sa compréhension aux autres générations. Que cela ne nous fasse pas croire que la jeunesse a, du monde, une vision trop... juvénile.

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