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Marche, suis-moi
L'émail de tes iris posés sur mes viscères
Je vais lent, sans rythme ou bien un souffle
Et quand je me retourne
Que je suis à toi
On se fond l'un l'autre
Nos organes embrassés, dissous, moindres
Asséchés bientôt
Ténus fins dans la lumière mordue par l'étau
Nos ombres percées arrêtées par l'angle
Ouvertes sur le cercle de la main
La nuit enfin roulée, coupée d'un arc blanc
La nuit et ses ocelles dispersées sur la peau.

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