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Je réalise ce matin que cela fait six ans que j'ai quitté mon travail pour me consacrer à l'écriture. Six ans que je « vis » grâce à ma « plume », selon la formule. Grâce à ma douce, aussi, qui a eu le courage de soutenir et partager cette vie bizarre et pas évidente (plus de spectacles, de cinoche, de restaurants, pas de vacances, un quotidien au plus juste). Et grâce aux éditeurs et lecteurs de mes romans, de mes BD, aux spectateurs de mes pièces, aux structures invitantes (salons, médiathèques, municipalités), aux résidences, aux aides publiques, aux commandes, au soutien moral de la famille et des amis. Il en faut du monde pour autoriser pareil choix ! On peut y voir l'exemple rare d'une sorte de solidarité autour d'un égoïsme. Comme si le choix d'un seul était validé et confirmé par la société entière.

Commentaires

  • Le soutien dépasse l'amitié, car c'est un choix éthique : et de quel égoïsme s'agit-il ? Qui serait capable de renoncer à tout ce que tu décris même si la balance est en faveur d'une certaine indépendance, chèrement acquise. Et c'est sans doute cette indépendance qui guide notre soutien. soutenir un écrivain c'est défendre une forme de culture dont nous ne souhaitons pas la disparition. C'est comme défendre le commerce de proximité, les librairies face à amazone... Et puis, la solidarité, ça fait du bien ! Les égoïsmes sont des deux côtés !

  • Et bien, c'est émouvant. Je voulais surtout passer le message suivant : ma reconnaissance à une citoyenneté qui supporte et valide des choix individuels.

  • Ton site marche à nouveau et de suite tu écris une pensée stupide...

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