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Tant que l'humanité n'aura pas choisi de perdre 1/9

Sortis de l'enfance des temps d'avant l'histoire, humains, nous sommes l'adolescence de l'humanité. L'adolescence ingrate et instable, violente et rapide, en quête de quelque chose. Je dis qu'aujourd'hui ce temps s'achève, un cycle nouveau s'annonce que je veux célébrer ici. Un temps s'achève, qui aura vu les chaos meurtriers issus des héritages de l'histoire.

 

Humain. Spectateur ivre de massacres. Fais glisser ton doigt le long des tracés sur les cartes. Et voici ton doigt rouge de sang. L'encre des cartes, jamais figée, brille du malheur écarlate des peuples. Les frontières sont les sillons où poussent la peur et la haine. L'on y contemple la vérité d'un âge qui ne doit plus être ; car je l'affirme, le temps d'une humanité nouvelle approche. L'homme futur sera tolérant parce qu'il aura appris à s'aimer, et ne plus voir en lui son propre ennemi.

De terres en terres, et à travers les mers, guerre et commerce ont fait alliance et, l'un pour l'autre, ont une tendresse émue. Ils sont un couple de carnage, balaient les âmes, arment les enfants, bâillonnent les mères, avilissent les pères. Pour le compte de personne, ou de si peu de fragiles passants de ce monde, qu'en regard du fourmillement des peuples, les vrais vainqueurs des guerres et du commerce ressemblent à une excuse.

 

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