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Mort d'un grand

Je ne savais pas. J'ai appris ce matin à la radio, que Stockhausen est mort ce mercredi, à l'âge de 79 ans.

J'ai connu et apprécié sa musique avant celle de Boulez, pourtant son immédiat frère de combat, son alter ego français. Voilà quelqu'un qui a fait avancer la pensée musicale, quelqu'un d'audacieux. Vous allez sûrement ricaner en écoutant ça, mais il se trouve qu'à une époque, ces compositions mobilisaient ma curiosité. Avec les Boulez, Xénakis, Messiaen, Ligeti, Cage, Glass... les dignes rejetons de Luigi Russolo et de Honegger m'ont toujours paru, alors que mes petits camarades s'extasiaient devant l'inventivité de Led Zeppelin et de Mike Oldfield, véritablement novateurs.

Je ne garantis l'orthographe d'aucun nom propre cité.

Commentaires

  • Oui, même si je n'ai jamais soutenu le côté musique/mathématique aride de Boulez & consort, il faut bien avouer que Stockhausen a grandement apporté à l'art musical. Ses déclarations fracassantes, tout comme ses conceptions si particulières (le temps par exemple) nous manqueront ... Ruhe im Licht ///

    Jérôme

  • Oldfield était effectivement , avant tout, un excellent instrumentiste et arrangeur. Led Zeppelin a quand même apporté une scansion particulière dans le paysage rock british des late 60's.
    Mais, si je puis me permettre un tuyau de vieille sourde, ré-écoute quelques Zappa classiques de la période 1973-1979 (One size fits all par exemple), et surtout les trois albums Larks' tongues in aspic/Starless & Bible black/Red de King Crimson (1973-1975) —. C'était tant novateur que le "rock" ne put dépasser cette trilogie et depuis se mord le manche de Gibson — d'où il sort parfois d'étourdissants gémissements.

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