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Pressé

Parler aux journalistes. Sur Roanne, cela signifie peu ou prou, parler avec des amis ou des connaissances. Première expérience avec un rédacteur du bulletin municipal. Un ami. Comme j’en ai pris l’habitude chaque fois que j’en parle, j’évoque BdlN (puisqu’il s’agit de poursuivre notre chronique de l’édition, presque au jour le jour), en parlant de la difficulté particulière de ce texte. Je me répands en considérations sur la dureté du fond, l’âpreté de la forme, cette idée d’une écriture faite pour « décourager » le lecteur. Des choses qui fonctionnent bien à l’oral, qui restituent la manière dont j’ai conçu les choses. Le problème est que, restitués noir sur blanc, dans l’espace réduit d’un article, ces propos prennent un relief assez inattendu (le comble pour un auteur, de découvrir que les mots ont un poids).

A la lecture de l’article, ma douce pâlit : c’est catastrophique. Personne ne peut avoir envie de lire un livre présenté de façon aussi négative. On dirait un sabotage. Pourtant, le rédacteur ne m’a pas trahi : tout est là, les expressions sont justes, l’intention était la mienne. Je ne peux m’en prendre qu’à moi. Que va dire l’éditeur quand il va découvrir cet article, le premier sur le livre, qui le présente simplement comme un texte insupportable ?

De mon côté, désormais, je vais m’entraîner à parler –au moins- de l’écriture sous un aspect plus engageant. Pour le thème (un fonctionnaire devenu tortionnaire) je ne vois pas bien ce que je peux faire, en revanche.

Ce matin, une autre interview a eue lieu, pour un journal local. Mardi 2 décembre à 9 heures, un autre journal, et à 11 heures une radio (je vous dis tout). J.P. Péju a évoqué la possibilité d’un passage à France 3. Curieusement, je suis plus serein avec la télé, surtout pour des formats courts, en général réalisés dans les conditions du direct. Je dis peu de choses, et je contrôle ce que je dis. A l’époque du festival de la SF, j’ai eu plusieurs fois l’occasion de répondre ainsi, et j’étais déraisonnablement tranquille. L’enjeu n’était pas le même, aussi.

Commentaires

  • Mais c'est qu'ils vont nous l'enlever notre Kiki pour nous l'emmener dans les hautes sphères de la gloire, du stupre et de la volupté. Et nous de pleurer... Te laisse pas faire, tu les auras.
    Trève de plaisanteries, cela me surprend que tu n'aies pas "pesé" certains mots. Incroyable même.
    Je retourne à nos affaires communes (planche trois en cours).

  • Planche 3 ? Bien, bien. Quand tu passeras sur Arte pour parler de notre collaboration, fais attention à ce que tu diras, hein.

  • Justement, quand la sortie de LBdlN sera consommée, ce serait bien de se voir histoire de resituer les choses sur deux trois détails. Et de ne pas passer pour un guignol devant les caméras.
    Bien la bonne journée à toi et à ta douce.

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