Bon, comme dit le titre de ce billet, pas de panique. Inutile, la panique. ce n'est pas parce que la dernière répétition du Rire du Limule a été... comment dire ? un peu en dessous de nos espoirs, qu'il faut s'affoler. Après tout, on a... trois mois. Oui, en trois mois, il peut s'en passer des choses.
Dimanche soir, François a organisé sur la scène une répétition générale de la grosse moitié du spectacle. Les monologues étaient superbes, presque tous. J'ai écouté mon texte, interprété avec une force, une sincérité qui m'ont noué le coeur d'émotion.
Les problèmes commencent dès que plusieurs interprètes se renvoient la balle, notamment dans les scènes de comédie. Du coup, les joutes les pus drôles sont plombées et deviennent des dialogues bergmaniens, sinistres. Alors qu'ils sont là pour faire contraste, jouer d'un autre registre. Bref, nos amis ne savent pas encore leur texte à fond, et ils ne peuvent donc pas s'amuser avec.
En accord avec François, j'ai retenu des dates de répétition hebdomadaire. En l'attendant (il ne vient de Paris qu'une fois par mois, en gros), nous pourrons donc travailler le texte, finir par le posséder. Après, tout sera possible.
Je vous embête avec mes petites histoires mais, vous voyez, il est 2 h 40, et la nuit me saisit et insiste. Vite, mon blog, raconter ça. A bientôt.
Commentaires
Pas de panique comme tu dis. Je suis persuadé que vous trouverez les mots pour motiver vos troupes et que tout sera calé pour le jour J. Confiance.
Des dialogues bergmaniens sinistres? Pas de quoi paniquer effectivement! Il suffit de traduire la pièce en suédois...
Ah ah Héhé. En effet. Tout n'est pas perdu. J'y réfléchis.