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Le clavier qui fume

Thib ne m'en voudra probablement pas de parodier la phrase d'appel de son blog pour évoquer ce qui mobilise mon temps en ce moment.

J'ai d'abord eu le grand plaisir d'achever deux versions d'un texte pour la plasticienne Catherine Chanteloube, pour son futur catalogue. Ses sculptures végétales, sa démarche simple et sincère, ont été une belle source d'inspiration. Je sis très fier de cette collaboration, et elle a accepté mes textes. La parution est prévue en cours d'année. Probablement d'ici le mois de juin.

L'autre jour, Shingo, dessinateur intégré au studio des éditions Soleil, m'a demandé en urgence des scénarii de BD courts (4 ou 5 planches maxi), pour Lanfeust Mag'. Cédric est un jeune dessinateur mais un vieux complice. Nous avons planché ensemble (sans résultat tangible, malheureusement), sur au moins trois séries d'albums. J'ai dû écrire pour lui près de 300 planches scénarisées, plus des synopsis. L'écriture de BD est un exercice bien particulier, et celle de la BD courte, davantage encore. En quatre planches, raconter une histoire, avec de l'action, dans un monde vite ébauché, est très compliqué. L'action surtout, très gourmande en terme de place, dans une BD, laisse peu d'espace au contenu. Et puis, j'aime bien que mes histoires aient un peu de sens. J'ai pondu cinq ou six scénarii dans le week end. Pas de réponse pour l'instant.

Question BD, heureusement que l'ami Thib' a de quoi travailler (j'ai scénarisé 18 planches d'un album assez jouissif, je crois), et que cela me laisse encore un peu de marge avant d'entreprendre la suite, déjà découpée d'ailleurs.

Marc Bonnetin, photographe et interprète d'un des rôles de Lucifer dans "Le Rire du Limule", m'a demandé aussi un nouveau texte sur une nouvelle série, réalisée récemment en Pologne. J'ai tergiversé longtemps, écrit finalement quelque chose, dont ni lui ni moi ne sommes satisfaits. Ca arrive... Je m'y remets.

Cependant, j'ai commencé l'écriture d'un nouveau roman. Qu'est-ce qu'il m'a pris ? J'ai décidé de situer l'histoire au XIXème siècle, et sur deux générations. Je suis donc dans une phase de documentation. J'en bave un peu. L'élégance de ce travail préparatoire est évidemment qu'il doit être indiscernable à la lecture, et que tout le bagage accumulé disparaisse, pour laisser place aux personnages. Parfois, je me demande un peu...

 

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