Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

En Suisse on sue

La journée Lettres-frontière à Genève. Première partie.

D’abord, Genève est surchauffée. Les hôtels, les commerces, les bâtiments officiels, tout baigne dans une température de 22 à 25 degrés celsius. Quand plus de cent personnes s’agglutinent dans une même pièce, c’est carrément insupportable. Les économies d’énergie ne sont pas le problème des Suisses, apparemment. Rien de grave, il suffit de sortir prendre une goulée d’air frais, ou d’ouvrir les fenêtres tandis que les centrales nucléaires françaises s’activent pour le confort des genevois.
Ma douce et moi sommes arrivés en voiture jeudi dans l’après-midi. Le temps de poser les bagages à l’hôtel surchauffé, de saluer Pascale Debruères, présente incidemment au même instant pour déposer des documents dans les chambres, et nous prenons le bus surchauffé, direction le musée d’art et d’histoire surchauffé de Genève. Remarquables collections préhistoriques, remarquable collection de peintres flamands, remarquable collection d’estampes, des Rembrandt comme s’il en pleuvait, en plus c’est gratuit, youpie, fait trop chaud, on sort, tiens la pluie. Au loin, entre deux tranches de bâtiment gris, l’église russe et ses bulbes d’or, on verra ça samedi. Nous avons rendez-vous à 19 h 30 à l’hôtel avec d’autres auteurs et les organisatrices.
Je découvre Laurent Cachard que ma douce a reconnu, et nous saluons la coordonnatrice, installée dans un petit salon au rez-de-chaussée. Quand ai-je su que je ne serai pas le « coup de cœur » 2009 ? m’a demandé ma douce, plus tard. Là, ma douce, là j’ai su, quand la coordonnatrice a essayé de me présenter aux autres auteurs et éditeurs en oubliant à chaque fois mon nom, que je lui répétai pourtant patiemment. Je n’avais pas beaucoup d’espoir à l’origine, mais là, ça devint lourdement évident.
Ensuite, Eugène Durif, Laurent Cachard, Delphine Bertholon, Claudie Gallay, l’éditeur de « Voix d’encre » (que la coordinatrice présente d’abord comme l’éditeur de « encre fraîche »), un journaliste, Pascale Debruères, ma douce et moi, toute la troupe part au restaurant. Sur le trajet, j’ai une heureuse conversation avec Catherine, la coordinatrice gaffeuse dont la mémoire est revenue, et je me sens moins nul. Ma douce réalise qu’elle est la seule compagne à avoir suivi son auteur favori, s’en trouve un peu embarrassée, mais je la rassure : j’ai bien besoin d’elle en de tels moments.

A suivre.

Commentaires

  • C'est plus que merveilleux de pouvoir compter sur ce soutien-là en ces moments. Et tant qu'on y est de partager tout ça.

Les commentaires sont fermés.