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Gasp

"Bon. On la refait."

(Mots du réalisateur Sergeï Bondartchouk, à la fin du plan-séquence le plus coûteux de l'histoire du cinéma, reconstitutant la bataille de Borodino pour le film soviétique "Guerre et paix" avec le plus grand nombre de figurants jamais intégrés en une seule scène : 120 000, et quelques dizaines de milliers de chevaux et de canons, des maisons en flammes, une caméra sur grue montée sur travelling fabriquée pour l'occasion, un paysage entier reconstruit à la dynamite et au bull dozer pendant deux ans pour s'harmoniser avec les documents historiques (plaine, collines, champs, rivière, etc.), et après un an de répétitions et de préparation, parce qu'un figurant anonyme jouant un soldat blessé, s'était mis à tituber de façon grotesque, mains croisées sur le coeur, devant la caméra, marchant longuement et bien en vue au premier plan, surjouant le drame de sa mort pourtant anodine dans ce vaste panorama, et avait fait mine de succomber à ses blessures en remuant exagérément les bras dans un moulinet de majorette, avant de s'effondrer en retenant son chapeau pour ne pas l'abîmer)

Commentaires

  • J'adore cette anecdote!

  • Simplement, comment dire ? Elle n'est peut-être pas rigoureusement vraiment absolument totalement exacte. Mais y'a des vrais morceaux de vrai dedans.

  • Je sias tu me l'as déjà racontée un de ces soirs où nous buvions un verre de ce breuvage que nous aimons tant à partager... Et où j'aime tant t'écouter me dévoiler des secrets du neuvième art...

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