Michel Houellebecq est à l'ouvrage. Il s'agace. Il est sec. Il reprend continuellement ses premières pages, les efface, éteint, fait un tour, fume et revient, s'installe, retrouve clavier et écran puis sans un soupir s'acharne. Rien ne vient. Il découvre qu'il a déjà tout dit, qu'il a vidé son sac -formidablement, avec panache et talent, mais vidé- qu'il ne lui reste plus rien à transmettre. C'est peut-être un effet inattendu de quelque chose qui se manifeste malgré lui en son for intérieur. Il découvre qu'il lui est impossible de tricher.