(voir billet d'hier). Ce qui me rappelle une désastreuse sortie équestre où la jument qui me portait accueillit avec force manifestation de joie les hommages d'un étalon accouru d'un pré voisin. Piteux et un peu vexé, je dus abandonner ma monture à ses soins et rentrer à pied, tirant par la bride avec les difficultés qu'on imagine, la jument récalcitrante équipée du mâle dont la tête et le poitrail occupaient ma selle. J'arrivai une demi-heure après les autres, accompagné des brames spectaculaires de mes farouches amoureux et sous le regard goguenard du cow-boy de manège responsable qui n'avait pas fait un geste pour me tirer de cette situation humiliante. Je crois que j'ai eu une envie de meurtre, à ce moment-là.