Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sans titre

J'ai rencontré le parolier de Didier Barbelivien. C'est une sorte de boîte en plastique avec de la mousse dessus. Quand on soulève le couvercle, ça fait des sortes de pets. Selon le rythme, on soulève en cadence, ça produit des rimes. Didier était heureux de me faire une démonstration. Je ne savais pas quoi dire devant son air de gamin émerveillé d'avoir fait fumer un pétard à une grenouille. Je lui ai dit « c'est bien, ça » et puis on est passé à autre chose. Les prochaines élections le passionnent. J'étais certain qu'il savait déjà pour qui il aller voter, mais pas du tout. Pour ça aussi, il fait confiance à sa boîte magique. Il l'a prise devant lui, sur ses genoux. Il a demandé : « Pour qui faut qu'je vote ? » et la boîte a émis encore un de ses longs pets, mais il y avait l'odeur aussi. Alors, il a levé sur moi un sourire entendu, et j'ai compris qu'il ferait comme d'habitude.

Commentaires

  • Tiens, tu as aménagé ta note. Mais là, il y a problème: il se trouve que Barbelivien est le parolier de lui-même (pour pas dire auteur, tu saisis?) et que ce qui marchait avec Sardou ne marche pas avec lui. D'ailleurs, si ma mémoire est bonne, il a écrit à ses débuts une chanson sur Ferré qui était remarquable. Et puis il a choisi le succès...

  • Oui. Je t'expliquerai...

Les commentaires sont fermés.