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Le gnou et nous

Hier après-midi, je confessais à l'un des lecteurs de Kronix (il arrive que j'en croise dans la vraie vie), l'embarras dans lequel je me trouvais : ne pas avoir de billet pour le lendemain est une situation désagréable. On sait aussi que les chroniques écrites dans l'urgence sont de deux natures : inspirées ou déplorables. Mon lecteur et néanmoins ami me conseilla de récidiver avec la série des taupes qui eut un certain succès dans ces colonnes. Vous me connaissez, ce n'est pas mon genre de tomber dans la facilité, aussi, point de taupe, je ne mange pas de ce pain-là, mais il m'est apparu que je pourrais évoquer le sort du gnou. Car le gnou a failli être propulsé au sommet de la chaîne alimentaire et aujourd'hui, si le destin ne s'en était pas mêlé, nous servirions d'appâts vivants pour la nourriture préférée du gnou : la taupe.
La taupe a ceci d'étrange qu'elle porte de part et d'autre du museau de petits filaments blancs qu'elle essaye de faire passer pour des moustaches mais qui ne sont autres que des paratonnerres. Quand la foudre frappe le sol, l'électricité qui traverse la terre jusqu'à une infortunée taupe, est canalisée par les moustaches d'un côté de la tête de l'animal, puis évacuée par celles du côté opposé, sans occasionner le moindre dommage au subtil mammifère fouisseur. Encore une belle invention de la nature. Merci Kronix !

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