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Une nuit

Me voici dans un camp de prisonniers nord-coréens, et prisonnier moi-même, sans raison. Comprenant au bout d'un moment que je vais rester coincé ici à vie, pris de panique à cette idée, je frappe mes geôliers de toute la force de mes poings en hurlant : « Tuez moi, tuez moi ! ». Et je me réveille, au bord de l'asphyxie.

C'est pour dire. Le genre de rêves.

Commentaires

  • C'était donc ça, ce cri lointain, la nuit dernière... Souvenir sonore diffus, car dans mon propre rêve j'étais déjà morte. Séquence étale, véritablement lénifiante, mais coupée net (par un ronflement intempestif, ai-je d'abord supposé), et grand étonnement à l'arrivée dans le réveil. Pas de bol. Pour une fois que la mort était trop courte.

  • On est quand même bien perturbés, tous. Je me demande à quoi ressemblait les rêves des néandertaliens.

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