Minos : Vous faites un pari, et croyez-moi : je m'en fous. Vous pariez que ce qui sortira de cette union bestiale va paraître comme un symbole des temps qui changent, comme un signal donné au peuple, c'est ça ?
Dédale : Monsieur...
Minos : Et oui, Dédale : pour rester au pouvoir, bien connaître la nature humaine, bien connaître les hommes. Je vous observe, Dédale, je vous ai vu changer. Vous me détestez, n'est-ce pas ? Aha. Vous ne me comprenez pas, hein ? Moi, j'ai compris, je sais ce que vous manigancez.
Dédale : Monsieur !
Minos : Quoi ? Ah, quel héros, regardez-moi ça ! Vous avez peur, Dédale ? D'un coup, la mémoire des cachots vous revient ? Les cris, les fers, les exécutions ? Vous devriez être plus courageux, vous qui espérez le grand changement.
Dédale : Je ne manigance rien.
Minos : Non, bien sûr. Ne vous inquiétez pas. Vous restez à mon service.
Dédale : Merci, monsieur.
Minos : Merci monsieur. Bon garçon. Bon petit élève. Intelligent comme vous êtes, quelle torture se doit être de travailler sous les ordres d'une brute comme moi. Vous m'amusez, Dédale. Vous allez rester avec moi jusqu'au bout, au moins pour une raison : savoir comment cette histoire va finir. Je le veux, et vous le voulez, je vous connais. Et puis, je n'ignore pas que vous souhaitez rester auprès de ma femme. N'est-ce pas ?
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Quelle classe ce Minos!