Cette fichue manie de casser les noix avec les dents...
« Ah ben monsieur, là, il va falloir que je vous l'enlève, la dent, elle est fendue jusqu'à la racine. Vous êtes d'accord, on l'enlève ? » Mais je vous en prie, faites. « Une 'tite anesthésie d'abord... (Tchic, tchic) ça va monsieur ? » Hmmm hmm, ça va, oui. « Bon, allez, (wouiiiiii, vizzzzz, wouiiiiii), ça va monsieur? » hawa, werchi. « C'était pour dégager, maintenant je vais l'enlever, rincez. » (gloiuglurp fioutch!) L'assistante : « Il y a de l'eau par terre, là » chest woi, we mexcuve, chai parti tout heul. « C'est pas grave, allez ouvrez bien grand... ça va craquer un peu, vous inquiétez pas, hein ? (craac, teeeenaï, crouch, gniinnn) ça va monsieur ? » Ha wa... « (Hurmf, gnnnn...) ah ben dites-donc, vous avez de sacrées racines, hein ? incroyable, c'est dommage d'enlever des dents avec des racines pareilles (Houmpfgnnnnn... Râaah Putaiiiin ! RRRahmmpffff, ça vient, ça vient), ça va monsieur ? » imaawe « Pardon ? » Im-wé-hable « Ah. Bon, je force encore un peu et puis c’est fini » (Gnnnrââhhhmmmpfff, rrrr, gniaaaa, là!) « Voilà ! Ça y est. Regardez moi cette racine ! Vous allez bien ? » Houich. « Il faudra prendre le comprimé anti-douleur dès votre retour, parce que bien sûr, ça va se réveiller. »
(En partant) : « Bon après-midi monsieur. Enfin, aussi bon que possible... »