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Le roi est nu

Admettre l'imperfection de Proust. Relire et constater que tout de même, il y a au moins cette phrase où, à force d'allonger et de multiplier les incises, il finit par évoquer les vertèbres qui dépassent d'un front, a quelque chose de réconfortant. Non, pas réconfortant, le mot sentirait l'ironie. Rassurant ? Peut-être. Pourtant pas comique, plutôt une sensation de remords. D'avoir surpris le maître en flagrant délit de négligence. Indécent. Voilà, indécent. Comme si on l'avait découvert nu, inconscient sur son lit défait. On referme la porte. Vite. Il faut être le salopard que je suis pour oser en parler ensuite.

Commentaires

  • On dit même que la madeleine était un cookie, mais c'est un débat de spécialistes qu'il faudra aborder à Fleury-la-Montagne.

  • Et bien en fait, ce fut ma grande surprise, il y a quelques années, de découvrir dans le prologue de "Contre Sainte-Beuve" une anecdote similaire à celle de la madeleine, mais il s'agissait de je ne sais plus quel parfum ou autre mets, et le phénomène était situé dans un contexte tout différent. Le même procédé, la même histoire, mais embryonnaire. Ma stupéfaction, alors...

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