Tu abordes le roman comme le sculpteur sa pierre. Tu n'as pas fait de maquette d'argile, tout est dans le burin. Et vas-y que tu cognes jusqu'à ce que la forme, enfin, émerge. Ensuite, c'est trop tard, tu ne tailleras pas davantage : le nez est trop court, les jambes mal proportionnées, le marbre avait des défauts. Tant pis. Déjà, un autre bloc se présente et tu empoignes l'outil.