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Enfant, je me pensais destiné à la réalisation de films. Le cinéma m'était une telle obsession que, je le jure, certains de mes rêves commençaient par des génériques. A minima, j'espérais pouvoir être décorateur (oui, les immenses décors de mes péplums favoris, tellement somptueux que je me demandais - n'ayant que de faibles notions du processus de création des films - comment les acteurs pouvaient jouer sans s'extasier sur la splendeur de ces réalisations). Au fond, m'importait de créer des univers. Des années plus tard (beaucoup d'années plus tard), j'ai pu faire dépasser à mes désirs le stade de la rêverie éveillée. J'ai réalisé quelques films (de la vidéo, hein : réfutons le terme de « cinéaste » dont un pourtant joli portrait m'a accablé), conçu et construit d'imposants décors (pour des 'films' ou des expos assez spectaculaires), puis la BD et le roman m'ont permis de mettre en scène à peu de frais les superproductions que j'avais en tête. Ce n'est pas qu'il faille abandonner ses passions de jeunesse, elles trouvent pour se concrétiser d'autres voies, plus personnelles, et plus fondées.

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