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rolex

  • Le coup de la Rolex

    Et bien, Jacques-le-hâlé a donc dit une connerie. Est-ce surprenant ? Rappelons, que cet ancien ami de Mitterrand (enfin, il est ami des puissants, quels qu'ils soient), est une légende dans le milieu de la pub. Ce qui permet de mieux mesurer la profondeur de l'individu.

    Le voilà donc pris en flagrant délit de superficialité. C'est logique, inévitable. La bêtise crasse, le regard limité à la surface des choses sont inhérents à la nature du personnage, et les moteurs de sa carrière exemplaire. Dans son propos ("celui qui ne peut pas se payer de Rolex à cinquante ans a raté sa vie"), le mépris du public qui lui a permis de gagner sa croûte, (enfin sa ou ses rolex), s'est ajouté à son goût pour le vain. Nous sommes toujours dans cette logique : le superficiel n'est qu'une des formes que prend le mépris. La même logique que Johnny, par exemple.

    Ce qui est aussi amusant, c'est que, tout près de Séguéla -dont la phrase restera un symbole de l'ambiance des années que nous vivons- certains doivent penser que celui qui ne peut pas se payer cinq Rolex et un top modèle, a raté sa vie. On va les laisser entre rateurs-de-vie, et on va tranquillement s'occuper de la nôtre, pour laquelle je me réjouis d'employer un poncif exactement opposé, en affirmant qu'elle est mille fois plus riche que la leur. Qu'on me détrompe !