Oui, tout de même, soyons justes... Une fois n'est pas coutume, et pour faire preuve de bonne volonté, de jugement non-dogmatique, je voudrais saluer les paroles de Sarkozy à propos du Myanmar (euh, non : de la Birmanie).
A ma connaissance, c'est la première fois, dans les annales politico-financières, qu'un président de la République française ose demander à une énorme entreprise française de s'interroger sur ses relations avec le pouvoir dictatorial en place. En nommant l'entreprise, qui plus est, en public : Total.
Total qui soutient depuis des années la junte militaire, avec un cynisme inexcusable et la beinveillante négligence de l'Etat français.
L'info est déjà ancienne, dans le flux continu et amnésique de l'actualité, mais je voulais souligner cet acte vraiment neuf.
Si malgré tout, quelqu'un a l'exemple d'un tel courage poltique, même chez de Gaulle, je suis preneur. Mais je connais déjà la réponse. Bon, ça fera une croix dans la colonne "actif" de l'hyperprésident.