Le titre est celui d'un roman de Cesbron que je n'ai pas lu, mais il illustre si bien le propos...
Dans l'association où ma douce et moi faisons un peu de bénévolat (de plus en plus pour être honnêtes), est arrivée l'autre soir une femme minuscule. Je ne veux pas dire une naine, mais une petite femme. A peine la quarantaine, mais tellement menue, fine, discrète, silencieuse, polie... Minuscule. Un visage ovale encadré de cheveux longs et noirs, soignés. Un visage pâle et jaune, une expression hébétée, et de délicats sourires quand on s'adressait à elle. Pourquoi était-elle hébergée ici et pour combien de temps ?
Sans avoir à poser de questions, j'ai appris : son mari l'avait débarquée au refuge, pour pouvoir passer une nuit tranquille avec sa maîtresse.
Vous connaissiez la vie ? Vous savez que c'était ça ? Et il y a pire... Mais ce sera pour une autre fois, hein.
Commentaires
Cette histoire est terrifiante. Elle mériterait d'en faire une nouvelle.
A vous l'honneur.
Une visite à votre blog, et je dois dire que je suis désormais lecteur de "papier journal". Je vous lie.