Coucou. Je passe par là deux minutes, histoire de vous tenir au courant, comme promis, de mes pérégrinations littéraires.
Toujours un refus, mais un refus qui fait très plaisir. Vous allez comprendre. Les éditions de l'Olivier me répondent (en me renvoyant le manuscrit, ce qui est rare), mais surtout, il y a LA lettre d'accompagnement. Je cite, in extenso :
"Cher (...)
Nous avons bien reçu votre roman et, si nous avons tant tardé à vous répondre c'est que nous avons été plusieurs à le lire et que Le baiser de la nourrice a fait débat au sein du comité. Finalement, il nous est malheureusement apparu que votre roman aurait du mal à trouver sa place dans notre ligne éditoriale. En effet, il est incontestablement ancré dans un genre littéraire très peu représenté aux éditions de l'Olivier.
Néanmoins, nous avons tous trouvé que vous aviez du talent, que votre écriture était d'une grande maîtrise et que vous saviez parfaitement conduire votre récit. Certaines scènes sont saisissantes, certaines images et métaphores inoubliables... Néanmoins, votre écriture talentueuse reste, pour nous, au service d'une esthétique et le récit, lui, au service d'une action, d'une histoire qui évoque plus un univers codé, proche du roman d'anticipation, qu'une imagination proprement littéraire. c'est donc bien une question de genre, de ligne éditoriale qui nous a en fin de compte arrêtés.
Nous vous remercions de votre confiance et vous souhaitons de rencontrer un éditeur plus à même de soutenir votre projet."
Voilà. des réponses négatives comme ça, je veux bien enr ecevoir d'autres (même si ce doit être aussi usant, à force...). De toutes manières, tant qu'ils sont chauds et qu'ils ont repéré mon nom, je vais vite leur envoyer (en remerciant l'auteur de la lettre), deux autres romans qui pourraient convenir. J'ai le sentiment qu'un pas est franchi.