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Pompes et circonstances

Bush aura été un pourvoyeur de grotesque et de farce jusqu’à la dernière minute. Accablant de bêtise et d’obstination dans la contre-performance pendant ses deux présidences, il vient de subir son premier attentat personnel, à quelques semaines de sa fin de mandat. Un journaliste irakien, immédiatement considéré comme un héros dans le monde arabe (et un peu ici aussi, chez moi), lui a balancé ses chaussures en le maudissant pour les milliers d’irakiens, victimes de sa politique. Inoffensif et burlesque, le geste a plus d’impact que n’importe quel plasticage meurtrier. Voir Bush s’écarter, l’air ahuri, pour éviter une chaussure, je dois dire que c’est du comique le plus réconfortant, comme écrivait Courteline.

Et je suis encore plus émerveillé, quand j’imagine que, désormais, les conférences de presse à la Maison Blanche, vont devoir se faire en chaussettes, en attendant la prochaine agression, à grands coups de soutien-gorge. Quelle belle fin d’année !

Commentaires

  • Et Bush de répondre aprés l'incident : "C'était du 43 (en anglais du 10)!"
    Ridiculement niais et déconcertant de désintéressement...

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