L’été. L’autre jour. La traversée des champs au milieu des vaches stupides et bonnes. Et puis la Loire, accueillante. L’eau comme une onction, opaque au-delà de deux mètres mais souple et sensuelle autour de nous. Nous seuls. Mes enfants, ma douce, longue baignade, nage contre le courant, les serviettes étendues sur l’herbe à l’ombre d’un saule, une bouteille d’eau fraîche dans le sac. La chaleur, forte, le calme. J’espère seulement que vous avez connu des heures pareilles, un jour ou l’autre. Sinon, faites en sorte de les fabriquer, ces moments. Je vous en prie.
Commentaires
Oui, ça fait envie, ça ressemble à ta perception du paradis.
C'est vrai que c'est reposant des moments comme ça. Et rien que ta description m'a reposé.