Ce n'est pas en France, c'est en Italie, mais les menaces sont du même ordre. Après les journalistes, ce sont les écrivains dont la liberté d'expression est menacée. Ici, on commande à un auteur un "droit de réserve" inédit dans notre démocratie, là-bas, un politique qui refuse de s'expliquer sur son passé, assigne un écrivain (l'auteur de Nocturne indien, que je vous conseille vivement), et non pas le journal, à une somme astronomique, acte destiné à intimider tous ceux qui oseraient, désormais, demander des comptes.
Une pétition (une de plus, je sais), lancée par médiapart, est disponible ici :
http://www.mediapart.fr/club/blog/la-redaction-de-mediapart/181109/signez-l-appel-international-pour-antonio-tabucchi