Samedi après-midi chez Lauxerois à Roanne, donc, les amis et connaissances se sont déplacés pour me soutenir (et aussi, j'espère quand même, pour le livre lui-même). Je n'ai pas levé le nez de la table de signature. C'était encore un de ces moments merveilleux où l'on se sent aimé et entouré. C'est tellement bon, je vous assure.
Je profite donc de cette note pour remercier affectueusement tous ceux qui sont venus me voir ou qui avait acquis le livre par anticipation, et me réjouir du soutien de ceux qui n'ont pas pu, mais achèteront "le psychopompe" dans les jours à venir.
C'est étrange. Quand l'écrit a trouvé cette forme achevée de papier et d'encre, il devrait sortir de la mémoire de son auteur, désireux surtout de passer à autre chose, préoccupé surtout du suivant, qu'il a déjà entamé depuis des mois, mais le livre désormais se manifeste, réclame son dû, pèse par sa puissance d'objet et de contenu. On ne se débarrasse pas facilement de ce qu'on a produit, tandis qu'on était à peine conscient de produire. Un paradoxe.
Demain, Kronix reprend son rythme de croisière, et mon écriture de roman son rythme laborieux et régulier.
Commentaires
J'ai l'objet entre les mains merci maman), n'ayant pu me rendre sur place (travail de nuit). Pas encore lu, même si mes yeux sont tombés sur quelques phrases prometteuses...
"Ce que nous sommes de stupidité, de lâcheté, d'insensibilité, de ridicule, de dérisoire... la littérature nous en offre une vue panoramique" : j'aime. Bien qu'incomplet (ou justement car incomplet), ça sonne comme une promesse.
Ton écriture est reconnaissable entre mille (c'est un compliment).
J'ai commencé, entre deux boulots aujourd'hui. J'aime. Je le lis tout doucement.
Lionel > Merci. j'ai tant de doutes sur ce roman. Ta lecture critique me sera d'un grand secours. Je redoute et espère ton avis.
LiLou > Mais non, pas doucement : fonce ! (je plaisante : fais comme tu peux). Bise.