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Le bonheur à table

A., si tu passes par là, tu vois : je vais parler du bonheur. En souvenir notamment de cette soirée « banquet-philo » qui a réuni près de 25 personnes autour d’une vaste table dressée, dans la maison de J., notre ami.

A., l’autre soir, m’avoue sa déception de n’avoir pas trouvé de relation de cette soirée sur Kronix, sinon le lendemain, en tout cas dans les jours qui ont suivi. J’avoue ne pas y avoir pensé. Surtout, l’entreprise dépasse mes compétences : comment résumer les propos, échanges et idées, remués en l’espace de quelques heures ce soir-là, et par exemple, comment parler savamment du rapide et essentiel tour de la question, réalisé de main de maître en apéritif par notre chère C. ? Impossible, en ce qui me concerne. Ou bien trop de travail pour le petit amateur de pensées que je suis. Voilà pourquoi je n’ai rien écrit, A. Mais il y a tout de même quelque chose à en dire. En dehors de cette évidence que, travaillant sur l’idée du bonheur, nombreux et attentifs à la parole des autres nous avons participé à le fabriquer ensemble. En dehors de cette évidence que, seul ou à plusieurs, il est toujours en notre pouvoir de se le procurer et d’en procurer aux autres. Et d’en procurer de la qualité voulue. Je veux dire que le travail, le temps mis à la préparation de cette soirée, se retrouve dans l’équation partage=bonheur. En dehors de ces évidences donc, il y a eu ces paroles authentiques, inspirées et improvisées celles-là, de toi, A., et de ton compagnon. Nous avons perçu l’existence de votre bonheur dans la simple attitude de votre sérénité, votre assurance à parler de la solidité du vôtre. Ce bonheur là, sans théorie, provoquait le désir de l'inventer pour ceux qu'on aime.

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