Travail sans filet ces jours-ci. Aucune note d'avance, ça va être au jour le jour. Une certaine actualité familiale m'impose ce rythme. Et que dire ? Et bien, cette fin d'année et tout 2011 sera une période consacrée à l'écriture d'un beau projet, très littéraire, bourré de références, pour lequel mon éditeur m'a donné son accord, hier soir. La première fois que je vais travailler avec un délai à tenir, un sujet à traiter (enfin non, pas vraiment la première fois, mais disons que cette-fois ci, c'est du sérieux). Je vous en reparlerai évidemment quand l'écriture sera lancée, vers novembre je pense.
Sinon, je vous conseille la lecture d'un petit livre de Leïla Sebbar « La Seine était rouge », qui évoque, sous une forme polyphonique, la manifestation paifique, familiale, des Algériens à Paris le 17 octobre 1961, et l'horrible répression de la police française du préfet Papon, appuyée par gendarmes et « calot bleus » (les harkis les plus extrêmes).
J'ai repris aussi "les mythologies" de Barthes avec un bonheur retrouvé, en prévision d'une lecture de certains de ces textes le 15 août au musée d'Ambierle, avec les amis de l'association "Demain dès l'aube".
Et puis encore deux petits conseils de lecture, tiens : "Sentiers sous la neige" de Mario Rigoni Stern et "Il y a des abeilles", de Christian Degoutte. A une époque, j'en aurai fait une vidéo de 60 secondes pour vous donner envie de le lire. Le plus curieux, voyez-vous, c'est que l'auteur était en face de moi il y a peu, et que j'ai été incapable de lui parler de son texte, magnifique. Je le regrette. Si j'ai du temps j'essayerai de lui écrire, via Kronix. Lui dire la marque que son livre m'a laissée.
Sinon, oui, l'heure de ce billet est tardive : la nuit a été courte (ou longue). Malgré tout, dehors,il fait beau, et un couple que nous aimons bien va se marier. Je leur souhaite tout le bonheur du monde, (si tant est que cette formule ait un sens, mais vous m'avez compris).