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Je comprends mieux...

Sur le site "Lemonde.fr", cet article qui souligne les résultats d'une étude récente où il apparaît que les enfants nés en décembre commencent dans la vie scolaire avec un handicap, certes, mais surtout subissent les conséquences de ce mauvais départ toute leur vie.Au point que "ces onze mois de maturité en moins sont presque aussi discriminants que le fait d'être fils d'ouvrier plutôt que fils de cadre".

"Ils sont sagittaires ou capricornes, mais là n'est pas leur problème. C'est de n'avoir pas su attendre l'an neuf dont souffrent les natifs de décembre. Julien Grenet, chercheur en économie au CNRS et à l'Ecole d'économie de Paris, a mis à jour le fait qu'un natif de la fin de l'année gagne toute sa vie active 1,5% de moins que s'il était né en janvier. Soit un manque à gagner de 12 000 euros sur une carrière complète de 42 années au salaire médian de 1580 euros net mensuels."

 

Pour des raisons personnelles que vous devinerez aisément, je me sens très concerné par ce problème.

A lire ici.

Commentaires

  • J'ai lu cet article hier et franchement, ma conclusion est que des crédits sont dépensés pour des choses inutiles au possible. Je risque de me faire taper dessus mais je ne pense pas que des études vraiment crédibles (aussi sérieuses soient-elles) puissent être menées pour déterminer si un gazier né le 29 décembre va être moins performant que son pote né le 3 janvier, où s'il va traîner comme un boulet sa malchance d'être arrivé en avance.
    C'est drôle mais c'est tout, et ça n'engage que moi.


    PS : Bonnes fêtes, quand même, à toi et à ta douce. C'est vrai ça, on ne prend plus le temps de se voir, de se parler ou de s'écrire...

  • Bonnes fêtes à ta petite famille aussi. Le temps court, c'est une horreur.
    Pour l'étude, je ne suis pas d'accord : tout vaut la peine d'être étudié, surtout ce qui peut paraître inutile. C'est ainsi que se font les découvertes les plus surprenantes. Si on n'étudie que ce qui est prévisible, quel intérêt ? Pour moi, cette recherche recoupe et confirme une intuition liée à l'histoire de mes enfants, surtout de mon garçon (né le 31 décembre, tu sais...) et qui a effectivement traîné ce hiatus toute sa scolarité, et dont il paye encore aujourd'hui les conséquences. Après, évidemment, rien n'est écrit...

  • Bijour, bonne année

    Il n'empêche que c'est bof. Que ça te touche est une chose compréhensible, que les chiffres (pour une fois) n'impressionne pas, c'en est une autre tout aussi compréhensible.

    Si le problème posé était réel, la moyenne ne se situerait pas à 1.5% de thune en moins. 12 000 euros sur 42 ans de taf c'est RIEN. En 42 ans de travail, il y a une dizaine d'opportunités de changer de salaire, changer d'entreprise, etc. Un salaire ça va osciller entre 20 000 et 35 000 euros par an, 12 000 ça correspond à six mois de chômage cumulés.

    Si un problème se posait au niveau des diplômes, ce serait plutôt 30% d'écart. C'est plutôt de cet ordre-là l'écart de salaire entre travailleur diplômé et travailleur "normal". Si la conclusion c'est que la moyenne est à 1.5% d'écart, c'est que l'étude a échoué.

    Il n'en demeure pas moins que le chômage existe, que les formations sont dures à décrocher, que tout le monde ne peut pas réussir et qu'il y en aura même qui ne réussiront, dans les faits, jamais. Et c'est pas faute qu'ils essaient.

    Ce qu'on oublie toujours, c'est que malgré un système pas mal verrouillé, l'école, c'est déjà la vie. Dire que les enfants de fin d'année sont défavorisés, c'est refuser que la vie scolaire laisse des choix à faire, pour l'élève, les parents, et surtout pour les autres (encadrants, camarades de classes, etc). C'est un monde où on peut changer de chemin, tenter autre chose, réussir ou échouer, se faire mener en bateau, se faire trahir, tomber sous le coup du sort, et être miraculé. Exactement comme dans la "vraie" vie.

    Ma scolarité n'était pas fameuse, beaucoup plus sur le plan social que scolaire (même si côté scolaire c'était pas brillant non plus). Ça m'a solidement handicapé, et ça me handicape toujours. Je n'ai aucun mal à penser que ça me rongera jusqu'à ma mort.

    J'ai échoué à l'entrée de l'école qui aurait dû changer ma vie. J'ai échoué dans trois autres écoles et j'ai dû encaisser une année sabbatique forcée, faute d'inscription fructueuse. j'ai complété avec de l'intérim. Aujourd'hui j'ai un job, très mal payé, obtenu par le plus grand des hasards, et je suis sur le point d'en changer parce qu'on y prend plaisir à se foutre de ma gueule. J'ai 26 ans et toujours célibataire. Je ne vois que très peu ma famille habitant à 700km de là.

    Je suis pourtant né en octobre. Comme quoi...

    Mais ça n'enlève rien à la gravité de mon cas ou de ceux qui te préoccupent, mais ça c'est juste une étude insolite de plus. Chaque cas est différent et complexe. Au mieux, cette étude aura pointé du doigt un vrai problème, qu'elle a le malheur de porter à la moyenne, détruisant toute sa crédibilité en une fois.

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