Chaque jour depuis des années, je passe devant ce restaurant, et chaque jour je vois par la vitre cet homme attablé à la même heure, à la même place. Je le plains de cette monotonie désespérante. De sa chaise, lui doit me voir passer aussi régulièrement, me plaindre pareillement. Deux types prisonniers des habitudes. On pourrait peut-être manger ensemble, un jour ? Mais la perspective de l’échange de nos platitudes est un puissant repoussoir.
Commentaires
Moi, chaque jour, en descendant à Roanne, je croise un retraité qui marche sur le trottoir, équipé avec son bâton de marcheur pour aller jusqu'aux monts de la Madeleine apparemment..
Tous les jours, à la même heure, au même endroit de la rue..
Vit-il seul ? pourquoi toujours cette ponctualité ? Il n'est pas lié à des horaires, lui ?
Un de ces quatre, faudra que je lui demande...