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Si bon de rire, parfois.

Comment faire rire ? Voyons... Je prends une idée, au hasard. Au hasard. Voyons. Bon, déjà : trouver une idée. Une idée. Une i-dée... Si pas d'idée, poser le regard n'importe où et chercher à partir de là. Tiens, mon trousseau de clés, là, sur le bureau. Les clés du boulot ; Ah oui, bien : les clés du boulot. Aha. Je ris d'avance, attends, tu vas voir, je vais te trouver une saillie maligne à propos de l'accès à l'emploi que tout le monde cherche mais que c'est moi qui ait les clés... Mais non, décidément, il faut aussi être d'humeur. Oui, commençons par l'humeur. J'aurais dû y penser. Être de bonne humeur, bien sûr. Zut, ça ne vient pas comme ça, sur commande. Ou alors, non : pour être drôle souvent, il vaut mieux être complètement désespéré. Les grands mots d'esprit livrés sur un lit de mort. Oui, c'est ça le secret : le désespoir le plus total. D'accord, on fait comme ça : je me suicide avec un poison assez lent pour me permettre d'écrire un très très bon jeu de mots, une phrase définitive sur la dérision de la vie, un truc cinglant.


Glup. Pas bon.


Je sens que ça fait effet.

Argglll... Vite ! Argh...

Tip tip tip. « Allo, passez-moi le centre anti-poison, je crois que j'ai fait une bêtise. Faites vite. Hein ? Non, c'est pas une blague, je n'ai pas du tout envie de rire ! »

Commentaires

  • C'était très drôle

  • Pareil que le monsieur du dessus.
    J'ai lu récemment que ce qui faisait la force comique de Franquin ou de Goscinny était qu'ils avaient à coeur de rire des choses pour ne pas avoir à en pleurer. Philosophie nietzschéenne par ailleurs. Comme si le désespoir était en effet le meilleur inspirateur comique.

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