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Nuitamment

Une amie m'accompagne jusqu'à la salle de bains dans une maison que je ne connais pas. Elle me fait entrer. Dans la pièce, je regarde la cabine de douche, la baignoire... Je sens une hostilité, toute envie de me doucher me paraît absurde soudain. J'en suis convaincu, il y a quelque chose de dangereux ici, il faut que je sorte. Je me retourne, la porte a disparu. Il n'y a qu'un mur que je palpe en hurlant de peur. De l'autre côté, j'entends l'amie qui m'a accompagné tenter d'ouvrir la porte : « C'est bloqué » dit-elle, affolée par mon cri. Je hurle de toutes mes forces et me réveille enfin, le coeur cognant violemment.

Je suis mort. Pas en train de mourir. Mort véritablement. Dans l'obscurité, je distingue une entité faite de lignes noires, une sorte d'assemblage de filets de plastique brûlé ou d'éclats d'obsidienne. L'entité cherche à m'enfoncer plus loin dans la mort. Il faudrait que je sois encore plus mort, apparemment. Je ne me débats pas, je ne suis qu'une ombre incertaine, je comprends que je m'éloigne du niveau où j'étais pour sombrer plus profondément dans les limbes de la mort. Je me réveille, en proie à une détresse inexprimable.

C'est pour vous dire le genre de cauchemar que je fais.

Commentaires

  • Y'a un stress qui coince, là !...

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