J'appris des tas de choses, découvris à leur contact un vaste champ de la culture qui m'était insoupçonnable. Surtout, je m'émerveillai de l'originalité des points de vue de mes nouveaux modèles. Et puis un jour, je me rendis compte qu'ils ânonnaient les jugements lus dans Télérama ou les Cahiers du Cinéma. Ils avaient juste l'assurance nécessaire pour laisser croire qu'ils avaient mûri, réfléchi, livré leur interprétation personnelle d'un film, d'un peintre ou d'une pièce. Je vous jure, j'ai détesté découvrir cette tromperie.