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Au temps de la pelloche

(Note écrite en 2007, apparemment disparue de Kronix, et retrouvée pendant une période d'oisiveté)

 

J'apprends avec une grande déception que l'excellent cinéma national du Tadjikistan, qui nous a fait découvrir entre autres l'univers du cinéaste Radjila Vorliadek (auteur notamment du célèbre "Jiihla tvldrskovist miahilioskorsk", sorti en France -après un problème de traduction- sous le titre "le retour des palombes avec un sourire peint sur la tête"), non content d'envahir nos écrans, est aussi une industrie qui spolie les plus démunis.
En effet, la fabrication des pellicules, et particulièrement l'opération de densification des flocules, est confiée à de petits lapons sous-alimentés.
Des enfants de moins de 6 ans travaillent dans des conditions indignes, pendant plus de douze heures, sans interruptions. Leur "rémunération", si on peut la nommer ainsi, est de moins de 1 dollar pour cent mètres de pellicule. Un petit lapon en fabrique en moyenne 60 à 70 mètres par jour. A ce rythme un jeune garçon ne pourra se payer son premier renne qu'au bout de 220 ans !
Quand on sait que le renne, animal emblématique de ce pays, participe au rituel nuptial des lapons, car il est la monture avec laquelle le jeune lapon va enlever sa jeune lapone pour convoler en justes noces, on mesure l'ampleur de la catastrophe culturelle et identitaire que peut causer cette pratique.
Ne permettons pas qu'un tel esclavagisme perdure ! Luttons contre l'exploitation des petits lapons !
Envoyez vos protestations à l'ambassade du Tadjikistan, dès que vous en aurez trouvé l'adresse !

Commentaires

  • J'ai pitié de vous car vous êtes un être humain de peu d'intérêt. je vous interdit de revenir sur mon blog.

  • ?
    Mais j'ai rien demandé, moi !

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