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Un drame

Le cauchemar, cette nuit : au travail, en préparant une exposition, je retourne la Joconde et... je déchire la toile (je sais, elle est peinte sur bois, mais j'y reviendrai). Le chef d’œuvre est irrémédiablement coupé en deux dans le sens de la longueur. Je suis atterré, effondré, inconsolable. Mes collègues, ma chef, sont aussi horrifiés que moi. Tout le monde est tellement accablé qu'aucun mot n'est échangé. Je tombe à genoux, la tête entre les mains, je me dis « C'est pas vrai, c’est un cauchemar ». Et puis je rentre chez moi à midi, toujours complètement désespéré. Il se trouve que je fais alors un stage d'escalade (!). L'exercice, avec des passages vertigineux et dangereux, me fait oublier un temps la catastrophe, mais dès que je retrouve le sol, ma maladresse me revient et je pense à toutes les implications qu'elle aura, dès que le monde saura. Je me réveille enfin, et avec quel soulagement !

Dans mon rêve, détail amusant : à un moment, je réalise que la Joconde est peinte sur bois et qu'il est donc impossible que j'ai pu la déchirer ainsi. Et bien, c'est comme si la réalité construite du songe avait fait l'impasse là-dessus ; Ma réflexion au sein du rêve a été écartée pour que celui-ci se poursuive. Sinon, si j'avais insisté sur ce point, je crois que je me serais réveillé.

Commentaires

  • Je note également que les rêves sont des enflures de mauvais perdants. Tu te dis que c'est un cauchemar, et, démasqué ou pas, il fait mine de rien et continue à te pourrir ta nuit.

  • Et des fois, je suis dans la vie , je me dis : quel cauchemar ! et j'en sors pas non plus. Pourtant c'est vrai.

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