Acte de naissance de Râlur.
Puisque le blasphème, la censure et la peine de mort sont de retour dans notre pays, je propose l'utilisation d'un masque idoine, pour continuer de plaisanter sans qu'il nous en coûte la vie. Pour cela, j'ai imaginé le concept de Râlur. Râlur sera employé en lieu et place de tous prophètes, messies, saints et dieux dont les adeptes sont assez sourcilleux pour causer du mal à l'innocent plaisantin, histrion, caricaturiste ou simple citoyen. Attention, cependant : il n'est pas un vague symbole de toutes les bigoteries présentes sur le marché. Râlur doit, au moins pour l'auteur, incarner l'objet précis de sa verve (un messie, un prophète, un dieu, un pape, un imam, etc.). De tout temps, les censurés ont détourné les censures par une variété de procédés. En voici un, que je tâcherai d'employer personnellement, à l'occasion (car je ne suis pas spécialement obsédé par l'urgence de me gausser des clergés). Je vous propose de, non pas le faire savoir, mais de l'utiliser librement et fréquemment, en vue de sa promotion. Un exemple : « Je conchie Râlur et ses affidés ! »
Et voilà.
Commentaires
Bon Râlur, c'est une bonne idée !