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Contes horrifiques

En été, je vois chaque matin un cycliste emprunter la route en bas de chez moi. Il est vêtu d'un ciré jaune, malgré la chaleur. La première fois, intrigué par ce détail, je me suis penché à la fenêtre pour le regarder poursuivre sa route. Je ne le voyais plus. J'ai cru que la haie me l'avait caché ou qu'il avait fait demi-tour, ou bifurqué, et je n'ai pas insisté. J'ai récidivé le lendemain et, encore une fois, je n'ai pas pu le suivre des yeux. Je suis allé à l'endroit où je le perds de vue : il n'y a ni habitation, ni issue possible et s'il faisait demi-tour, je le verrais assurément. Et ça ne se produit jamais avec les autres cyclistes. Seulement avec lui, qui passe en ciré jaune chaque matin.

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