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Nous sommes sur une petite route en lacets qui nous mènera à notre rendez-vous. Une amie expose dans un village perdu de la campagne et la route  escalade  en douceur un paysage qui ressemble à la Comté de Tolkien. Nous n'avons pas mis la radio. Je chante comme à mon habitude, ma douce chantonne en sourdine et puis, encouragée, elle se met à chanter à son tour. « Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre », elle hésite, se trompe, s'arrête, cherche les mots de Ferrat qu'elle adore. Me confie dans cette pose que ce texte dit exactement ce qu'elle ressent, tout ce que je suis pour elle, tout ce que je lui ai apporté. Elle s'excuse de chanter faux. Ce n'est pas vrai. Elle chante très joliment. Elle reprend, les mots reviennent « J'ai tout appris de toi sur les choses humaines... » Et moi, à qui ce message s'adresse, moi, insignifiant humain aimé comme personne ne le fut, je sens la bénédiction de toute cette bonté m'inonder de tendresse jusqu'aux yeux.

 

(Je sais, certains vont me dire qu'ils l'ont déjà lu, celui-là. Ben, faudra faire avec, hein ?)

Commentaires

  • Mon dieu, que votre montagne est belle, comment peut-on s'imaginer... ?

  • ... Et que votre blog est bon, cher Christophe.

  • j'espère que vous mesurez votre chance d'être ainsi aimé et aussi d'" Aimer à perdre la raison , Aimer à n'en savoir que dire..."
    et en plus vous le dites...merveilleusement. Je suis émue de ce texte court que je lis pour la première fois. Et je fais avec moi aussi ;)

  • Oh oui, je le sais, j'en suis conscient. Merci du commentaire. D'autre part, je suis en train de répondre à votre mail.

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