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J'en viens à considérer l'éventail des pensées et conceptions politiques, leur grande variété et leurs divers antagonismes ou symbioses, sous l'angle d'une écologie des opinions. Comme les espèces, qu'elles nous dérangent ou nous réconfortent, nuisibles, domestiques ou sauvages, chacune a sa place, chacune a son utilité. Idée qui a pour effet surtout d'atténuer mes colères et mes révoltes (me rendre mou, diront certains. Probable. Ou tolérant ?)

Addendum : ce qui implique qu'il y aurait un équilibre écologique des opinions politiques. Éradiquer une pensée, la rendre débile au point qu'elle soit négligeable, serait créer un déséquilibre, comme d'ailleurs, faire d'une opinion la seule qui vaille au détriment de toutes les autres. Je vous livre ça comme ça, à l'épreuve de votre sagacité.

Commentaires

  • Je me demande si on ne s'est pas mis à se soucier d'écologie quand une des espèces, la nôtre, a commencé à menacer l'équilibre en question. Et parmi les opinions, comme parmi les espèces, n'y en a-t-il pas de dominantes ? Si la dominante menace toutes les autres, hissons le drapeau de la tolérance. Mais au fond toutes les opinions, en tant qu'opinions, se valent : elles ne valent rien !

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